Congo-Brazzaville : Poursuite de la traque aux trafiquants de peaux de panthère
La lutte contre le trafic de produits issus d’espèces intégralement protégées se poursuit au Congo-Brazzaville, malgré les peines souvent peu dissuasives qui voient les auteurs de ces crimes contre la faune et la flore revenir rapidement sur le devant de la scène. Le dernier événement en date s’est déroulé au Tribunal de grande instance de Sibiti, dans le département de la Lékoumou, où deux présumés trafiquants ont été auditionnés le 23 février dernier pour détention d’une peau de panthère.
Le trafic de faune reste une réalité préoccupante au Congo, et la panthère n’est malheureusement pas épargnée par ce fléau.
Les multiples interpellations de trafiquants de peaux de panthère à Brazzaville et à travers le pays soulignent l’ampleur de l’abattage de ces félins, en dépit de l’interdiction claire de chasse, capture, détention, transport et commercialisation des espèces intégralement protégées.
La panthère, également connue sous le nom de léopard (panthera pardus), qui autrefois peuplait les continents asiatique et africain de la Sibérie à l’Afrique du Sud, voit sa répartition fortement réduite en raison de la chasse et de la perte de son habitat.
Il est important de souligner que la recherche de peaux pour la décoration constitue la principale cause de leur disparition, loin de tout usage traditionnel local. Cette situation met en lumière l’urgence de renforcer les mesures de protection de ces espèces emblématiques et de lutter contre le trafic qui les menace.
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